LUCIE × rêve ta vie en couleur ...

◈ baby one more time

Lucie, Lucie Delilah Laversaine. Elle a toujours été une petite fille pleine de vie. Née deux ans après sa grande sœur. Heureuse de ne pas avoir été la première. Oui Lucie appréciait être née après quelqu’un. Elle n’aurait pas aimée être l’aînée. C’était comme ça. Elle a toujours grandie ici à la Rochelle. Elle a eu une enfance dès plus normal. Et elle ne s’en est jamais plainte. Une gentille famille. Elle se forgea rapidement son petit caractère. Comprenant très vite qu’on a qu’une seule et unique vie et qu’il ne faut pas la gâcher. Elle était donc souvent de sortie à droite et à gauche. Elle était une fillette vive et pleine de vie. Elle se prenait pas au sérieux pour un sous. Profitant de chaque seconde, comme si la suivant n’aurait pas lieu. Il fallait profiter tant qu’on était jeune. Après il était trop tard. Il y allait avoir le boulot, les enfants etc … et la vie prendrait un tout autre sens. Puis quand arriva l’adolescence, la belle Lucie n’était pratiquement plus chez elle, vadrouillant à droite et à gauche avec ses meilleurs amis. A dix-sept ans, elle partit deux mois entier d’été, en Australie, avec ses trois meilleurs amis. Ils avaient préparé ça durant de très long mois. En voiture, ils partirent. Vu que dans le lot deux étaient largement majeur. C’était la vie que la belle Lucie menait. Et elle adorait ça. Ça l’avait rendue responsable et ça l’avait grandie plus vite qu’elle n’aurait dû. Quand elle revint deux mois après, elle découvrit la grossesse de sa grande sœur. Elle était folle de joie. Sa sœur n’avait que dix-neuf ans, mais elle était heureuse. Mais elle était bien plus heureuse si son con de petit ami était resté avec elle. Je crois que si Lucie aurait pu l’achever ce type elle l’aurait facilement fait. Elle se mit donc à soutenir sa sœur. Surtout qu’il n’y aurait pas un mais deux bambins. La vie continua ainsi.

Lucie enchaînais les conquêtes. Elle ne voulait pas s’attacher. Pour elle s’attachait à un garçon, tomber amoureuse, c’était presque inconcevable. Ça faisait mal et ça nous changeais. Elle ne voulait ni avoir mal, ni changer. Elle avait perdu sa meilleure amie comme ça, elle avait trouvé l’homme « de sa vie » et la voilà partit dans une nouvelle aventure, abandonnant Lucie. Plus on grandissait, plus tout devenait difficile. Sauf que la belle Lucie, ne se doutait pas qu’aujourd’hui un garçon, allait la changer, changer sa vie. Elle était tranquillement en bord de plage. Assisse dans le sable contemplant les vagues recouvrir ses pieds. Savourant l’odeur marine. Cette odeur salée. Quand elle sentit quelqu’un s’asseoir près d’elle. Son regard se tourna vers ce jeune inconnu. « Je peux ? ». La belle haussa les épaules. Ma foie, s’il le souhaite. Elle resta silencieuse. Tandis que le jeune inconnu reprit la parole « Tu n’es pas très bavarde dis donc … Moi c’est Ismaël … et toi ? ». Ses yeux se posèrent dans ceux d’Ismaël. Elle grimaça et dit enfin « Tu es en train de me draguer là ? Parce que sache que ça marche pas avec moi ! ». Il se mit à rire. Son rire fit quelque chose dans la poitrine de la belle Lucie. Une chose à laquelle elle ne s’attendait pas. « Je ne te drague pas … J’essaie juste de faire connaissance avec une demoiselle qui me semble à présent bien farouche ! ». Bien malgré elle, elle se surprit à sourire. Qu’est-ce que ça lui coûtait de « faire connaissance ». Rien du tout. Elle pouvait très bien faire connaissance avec lui. « Lucie ». Il lui offrit un sourire et lui tendis la main. « Enchanté Lucie. ». Elle attrapa sa main. Son contact la surprit, elle eut un petit mouvement de recul. « Enchanté Ismaël ». Une longue conversation s’en suivit. Et ils ne se quittèrent plus. Elle avait dix-huit ans, il en avait vingt. Et elle tomba folle amoureuse de lui. Elle changea. Et sa vie changea.

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« Lucie Delilah Laversaine veux-tu m’épouser ? »

Un énorme sourire se posa sur les lèvres de la belle Lucie. Elle attendait ça depuis tellement longtemps. Elle avait vingt ans. Cela faisait deux ans qu’ils étaient ensemble. Elle ne souhaitait qu’une chose devenir Madame Charlest. Elle lui sauta au cou en criant à tout va des oui ! Elle ne voulait que ça. Et ce jour-là devint le plus beau jour de sa vie. Elle prévint en tout premier sa sœur. Elle devait être la première au courant. Tant pis si elle faisait une bêtise en se mariant si jeune. Mais Ismaël était celui qui lui fallait. Elle ne voulait aucun autre homme. Il était le seul, à lui avoir fait quelque chose dans la poitrine. A lui avoir provoqué ça. Le mariage fut prévu pour l’année prochaine. Un an. Un an pour tout préparer.

Le mariage n’eut pas lieu le jour prévu. Mais neuf mois plus tard. Manque d’organisation. Et de temps pour la préparation. Mais quand le mariage eu lieu, ce fut une merveille. Tout était si parfait. Les gens étaient heureux et plein de vie. Lucie était lumineuse. Ismaël était lumineux. Ça respirait le bonheur. Mais tout ça était bien trop parfait. Et comme dit un vieil adage, « rien n’est parfait ». Lucie et Ismaël quittèrent la fête à une heure de matin pour partirent en lune de miel. Un beau voyage en voiture jusqu’en Italie. Mais en cour de route ce fut le drame. « ISMAËL ATTENT …. ». Les mots de Lucie se perdirent dans le vacarme de la voiture tombant dans un ravin assez profond. La voiture se posa sur le haut. Lucie mit un temps avant de reprendre connaissance. Elle réussit ensuite tant bien que mal à se retirer du véhicule. Et le spectacle qu’elle découvrit l’horrifia. Ismaël était plein de sang, il ne bougeait pas. Elle pleurait, elle pleurait tellement qu’elle ne voyait plus rien. Pourquoi ? Jamais ça n’aurait dû se passer comme ça. Elle ne toucha pas Ismaël, elle avait appris ça mais elle lui prenait la main, le suppliant d’ouvrir les yeux et de lui répondre. Elle appela les secours dans un instant de lucidité. Ensuite trou noir. Elle se réveilla dans une chambre blanche. Des fils partout autour d’elle. Elle remarqua un visage, qu’elle ne connaissait pas. Elle tenta de se relever. Mais il l’en empêcha. « Chut ! Vous êtes en sécurité ici. Vous êtes à l’hôpital. Tout vas bien d’accord ! Calmez-vous ! ». Lucie tenta de se calmer. Mais tout lui revint d’un coup d’un seul en mémoire. Et la panique revint au galop. « Ismaël ! Où est Ismaël ? Où est mon mari ? ». Les mains du médecin, se plaquèrent sur ses épaules, afin de la maintenir en place. « Ismaël a subit de grave blessures. Il a été en bloc opératoire durant de longues heures. Il est en soins intensif. Il est instable et nous ne savons pas quand il se réveillera et s’il se réveillera un jour …. Mais vous, vous allez bien, une entaille à la tête, des côtes cassés et un bébé. Vous êtes enceinte de trois mois ! ». Trop d’information d’un coup pour la pauvre Lucie. Et ce médecin osait lui dire qu’elle était enceinte, alors que le père de l’enfant était entre la vie et la mort. Elle lui lança un sale regard. Et froide comme la glace lui dit. « Je veux voir Ismaël …. tout de suite ». Menaçante, ça oui elle pouvait se montrer très menaçante. Le médecin la conduit auprès d’Ismaël et elle ne quitta plus son chevet. Elle eut le soutient de ses amis, de sa famille. Et un mois plus tard, après un mois de coma, Ismaël se décida à se réveiller. Ses fonctions vitales étaient correctes. Mais dans ce tableau quelque chose n’allait pas. Ismaël ne se souvenait plus. Il avait juste oublié. Oublié sa famille, ses amis, Lucie. Il avait oublié sa vie. Les médecins dirent que c’était post-traumatique que ça allait s’arranger. Deux mois se sont écoulés. Et Ismaël ne se souvient toujours pas. Il vit avec Lucie, preuve à l’appui qu’il est son mari. Mais il l’a rejette. Il ne veut ni d’elle, ni de l’enfant. Pourtant ils étaient si heureux. Lucie passe de longues heures le soir, à lui raconté leur souvenir. Ismaël écoute, il écoute. Depuis une semaine, il accepte son contact, et commence à revoir Lucie comme la fille qu’il aime. Mais Lucie elle s’inquiète, il aurait dû retrouver la mémoire, certes il a des bridges de choses, la nuit il se réveille souvent en sursaut par un morceau si cour de sa vie, Lucie est présente toujours à son côté pour le soutenir. Ce n’est pas possible. Leur vie est à présent ainsi. Entre les souvenirs de l’un et le néant de l’autre, et dans ce milieu un enfant près à naître dans trois mois. Les voisins ont pitié, d’autre s’en fiche, certain s’inquiète. Qu’importe, ils vivent juste leur vie.

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