(M/LIBRE) AU CHOIX

✮ PRÉNOM : à votre guise, mais Gale pour le scénario. ✮ NOM : au choix. ✮ ÂGE : entre 27 et 30 ans. ✮ SIGNE ASTROLOGIQUE: au choix. ✮ ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : libre, mais il voyage beaucoup pour le plaisir (et ce avec l'héritage familial). ✮ SITUATION AMOUREUSE : au choix, mais n'a jamais oublie Eliane. ✮ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. ✮ TRAITS DE CARACTÈRE : indépendant, il a un coeur en or, bien qu'il se montre comme un coeur de pierre, courageux, bagarreur, possessif, très intelligent, possède une très grande culture générale, cynique, arrogant, coureur de jupons, romantique (du moins, bien au fond), susceptible, têtu, patient, protecteur, intrépide, galant, optimiste, impulsif, manque souvent de tact. ✮ AIME : les voyages, les alcools forts, la grâce matinée, le cinéma, la littérature, le café. libre, au choix. ✮ AIME PAS : au choix. ✮ AVATAR : Chris Hemsworth, Jim Sturgess, Henry Cavill, Josh Duhamel, Julian Morris, Matt Bomer, Milo Ventimiglia, Ryan Reynold, Jake Gyllenhaal,

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◈ je suis ce que je suis

→ il a toujours vécu dans une famille aux revenus plus que aisés et est donc libre de faire tous les voyages qu'il souhaite. Néanmoins, sa famille n'a jamais été unie. Ce qui explique sa difficulté à croire le désir des gens à s'attacher. Il a toujours été indépendant et ne réalise pas toujours qu'on puisse avoir besoin de lui ou de sa présence.
→ Il a voyagé partout autour de la planète. Parfois avec seulement son sac à dos, parfois dans les plus grands hôtels. Il possède la philosophie de vivre au jour le jour. La seule fois où il s'est vu planifier son futur, c'était avec Eliane.
→ Il est originaire des États-Unis, il s'est retrouvé à Paris pour les études. Il a rencontré Eliane dans un refuge pour animaux où tous les deux faisaient du bénévolat. Ça s'est fini dans l'appartement de Gale. Ils ne pensaient pas se revoir à la base, mais ils se retrouvèrent à l'université et entamèrent une longue amitié.
→ Lorsqu'ils ont voyagé ensemble en Europe, il pensait la demander en fiançailles, bien que leur situation était plus amicale qu'amoureuse. Il sait qu'elle est la seule femme avec qui il pourrait faire sa vie. Il n'est pas capable de l'oublier et n'est jamais parfaitement lui-même sans elle. Néanmoins, il voulait attendre que leur relation évolue dans ce sens, n'étant pas sûr si oui ou non elle pensait comme lui.
→ Il est venu s'installer à La Rochelle sans se douter qu'il retrouverait Eliane. Il croit au destin et pense que c'est pour cette raison qu'elle s'est retrouvée sur son chemin.

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Je grimpe les marches, en ruminant. L'ascenseur est encore en panne, pour changer. J'arrive à mon étage à bout de souffle, je dois retourner au gym, ça c'est clair. Je fronce les sourcils en apercevant le tas de boîtes empilées à la porte voisine de la mienne. J'espère honnêtement que ce n'est pas une autre bonne femme qui va me refiler tout plein de plats immangeables, parce que j'ai eu mon quota avec Mme Ilda. Je m'avance à ma porte, partant en repérage au fond de mon sac pour trouver mes clés. J'entend du bruit derrière moi et me retourne. « Bonjour, vous devez le nouveau loca... » C'est une blague ou ? Je restai là, bouche-bée. « Eli ? » je hochai la tête, encore sous le choc. Il s'approcha et me prit dans ses bras. « Wow, c'est presque pas croyable ! » Il me fait un grand sourire. « Bon sang, qu'est-ce que tu deviens ? » Je glousse à la vue de ce qu'il a dans les mains et lui pointe. Il fronce les sourcils. « C'est ce que je deviens.. J'écris des bouquins.. Comme celui que tu as dans les mains.. » Je glousse et replace une mèche de cheveux, nerveuse. « J'écris sous des pseudonymes.. Enfin... Et toi ? Tu reviens d'où ? » On s'était rencontré à l'université de Paris, mais lui il était Américain de souche. Il avait toujours eu cette fascinante idée de découvrir le monde. Après son déaprt de Paris, on s'était échanger de longues lettres. Les siennes me parvenaient de partout au monde. J'étais envieuse, mais moi je restai à La Rochelle, je commençai tout juste à écrire. « Vraiment ? Je suis en adoration avec ce roman, c'est mon préféré pour les trajets de train et d'avion. » Je rougis, c'est trop bizarre pour moi. « Je reviens du Mexique, en fait. » Je hochai la tête en souriant. « On rattrape le temps perdu autour d'un verre ce soir, si tu veux.. » « Oui, ça semble une bonne idée ! Chez toi ou chez moi ? » Un sourire s'étire sur ses lèvres. « On verra, de toute façon, c'est pas comme si c'était loin. » Je glousse. Il attrape une boîte et pénètre dans son appartement. Je mets un bon vingt secondes à trouver mes clés et pénètre dans le mien. « Et merde. «

(FLASHBACK) Je récupérai mes bagages. Pourquoi j'avais dit oui, déjà ? Nous avions dit que nous faisions un break. Il voyageait trop, j'arrivai pas à le suivre. Il ne voulait pas se poser, il voulait que je le suive. Ah oui, je me souviens pourquoi j'ai dit oui. Parce qu'à la base c'est mon meilleur ami et que je viens de découvrir que j'ai rendu une femme cocue en ayant une relation de plus sept mois avec un homme que je ne savais pas marié. J'espère passionnément que cet homme soit devenu un ex-mari ou alors un défunt mari. J'attrapai ma valise, une des dernières à arriver pour changer. J’attendais encore que Gale m'envoie l'adresse où le rejoindre et il ne répondait pas, j'étais dans de beaux draps. Je cherchai une affiche restaurant lorsque j'aperçus cette petite affiche « Eliane Delancray ». Je levai les yeux au ciel avant de me jeter dans les bras de mon meilleur ami. Je ne pouvais arrêter de lui sourire. « Ce que tu m'as manqué. » Il sourit tendrement. « Je sais pas ce que j'aurai fait avec une journée de plus sans te voir. » Je souris à mon tour. « Mais la barbe par exemple, très peu pour moi. » Il éclata de rire avant de toucher délicatement cette barbe épaisse qui couvrait le bas de son visage. « T'aime pas ? » Je secouai la tête négativement avant de glousser.

Le voyage s'étendait maintenant sur quatre mois. Portugal, Espagne et maintenant Italie. Je remontai mes lunettes de soleil sur mon nez et il déposa sa tête sur mon ventre. « Ta peau est tellement douce, tu sais ? » Ses doigts se baladaient sur mes jambes. « Arrête, ça chatouille ! » Il ria et je roulai les yeux, me replongeant dans ma lecture. L'air était chaud, mais nous étions tellement biens sur cette plage italienne. Il plaça sa main sur ma cuisse avant de pousser un soupir. « Alors, t'as réservé à quel hôtel ? » Il releva ses verres fumés avant de détourner la tête dans ma direction. « C'est pas très loin, tu vas adorer. Y'a même un balcon. » Je fermai mon magazine et replaçai tendrement une mèche de ses cheveux. « Combien de lit ? Un sourire coquin apparut sur ses lèvres. « Un. » Je remontai mes lunettes soleil. « Gale ! » Il se retourna vers moi. « Bah quoi ? Depuis quand on n'est pas capable de partager un lit ? » Je m'appuyai sur mes coudes pour me relever légèrement. « Je dirai que ça fait un moment. Et c'est pour ça qu'on avait posé la règle des lits séparés. » Il roula les yeux. « La règle des lits séparés. » Il répéta selon sur un ton cynique et arrogant. « On a jamais respecté cette foutue règle. Ni aucune autre. » Je le poussai doucement, ne sachant pas quoi dire. « Celle des bains de minuit c'est ta faute, tu m'as saoulée ! » Il ria bruyamment à ce souvenir. Souvenir que nous ne partagions pas puisque je m'en souvenais à peine. Je vais me baigner. » Je le laissai en plan pour aller faire trempette. Quelques minutes plus tard, alors que je me baignai tranquillement, il arriva par derrière et entoura ma taille de son bras. Il déposa un baiser dans mon cou et s'excusa.

« T'as pas mis de cravate ? » Il roula les yeux. « Non, Gale. Tu ne m'oblige pas à mettre cette fichue robe si tu ne mets pas de cravate. » Il poussa un long soupir et répéta mes dires avec une allure sarcastique. « Je reviens, je vais t'en chercher une. » Je remontai à la chambre. Il m'avait embrassée la veille. Et aujourd'hui on agissait comme si rien n'était. Je passai du vraiment bon temps avec lui, mais je savais que ça ne pourrait durer. J'allai retourner au bercail et il continuerait de voyager. Il ne faisait qu'entamer son tour du monde. J'ouvris la pochette de son sac, à la recherche d'une cravate. Je rencontrai quelque chose de dur dans son sac. Je fronçai les sourcils et attrapai l'objet en question. Une petite boîte. Une petite boîte noire, un écrin. Je déglutis difficilement. Ça pouvait pas être vrai, c'était une blague ça. Je redescendis le trouver et prétendis n'avoir trouvé aucune cravate. Dans l’ascenseur, j'avais eu le temps de réserver mon billet pour mon retour à La Rochelle, je partais le lendemain matin, me restait juste à trouver une excuse. (FIN DU FLASHBACK)