Lola Garnier
◭ MESSAGES : 100 ◭ INSCRIPTION : 26/08/2012 ◭ AVATAR : Victoria Justice ◭ PSEUDO : Lowly
✕ VOISINS, VOISINES ◭ ÂGE: 21 ans. ◭ LOGEMENT: Bâtiment Paul Verlaine, 2ème étage, numéro 6 ◭ CELLULAIRE:
| Sujet: (F/LIBRE) CHLOE MORETZ Lun 27 Aoû - 21:22 | |
| crédits : tumblr. alice, garnier
just close your eyes, no one can hurt you now. ------------------------------------------------------ ✮ PRÉNOM : Alice, mais sa sœur la surnomme Lily. ✮ NOM : Garnier. ✮ ÂGE : 15 ans. ✮ SIGNE ASTROLOGIQUE: au choix. ✮ ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : Lycéenne. ✮ SITUATION AMOUREUSE : au choix. ✮ ORIENTATION SEXUELLE : au choix. ✮ TRAITS DE CARACTÈRE : je l’imagine calme, observatrice, plutôt introvertie voire un peu sauvage par moment, positive, joyeuse, curieuse... Mais vous pouvez lui donner les traits de caractère que vous voulez parce qu'après tout, c'est votre personnage ! ✮ AIME : au choix. ✮ AIME PAS : au choix. ✮ AVATAR : Chloë Moretz (négociable si vraiment elle ne vous plait pas).
◈ je suis ce que je suis → Alice est née à La Rochelle et elle n'a jamais quitté la ville. → Sa mère a quitté le foyer familial sans raison un an après sa naissance. Elle n’est jamais revenue et n’a plus jamais donné de nouvelles. Elle n’a aucun souvenir d’elle. → Son père ne s’est jamais remis de cet abandon soudain et il a décidé de noyer son chagrin dans l’alcool. Aujourd’hui, il ressemble plus qu’à une épave qu’autre chose… Il est ivre du matin au soir et passe ses journées à ronchonner et à engueuler ses filles sans raison. → Le reste est libre. Vous pouvez lui donner une passion, un rêve, moduler son caractère, etc, etc, du moment que les points ci-dessus sont respectés
Lola est la grande sœur d’Alice mais en leur relation est bien plus forte qu'un simple lien fraternel. C’est la seule personne qui a toujours été là pour elle, depuis le début. La jeune femme a remplacé leur mère et c’est elle qui a élevé Alice, leur père étant bien trop occupé à boire et à se morfondre pour veiller à son éducation. Elle a toujours été très maternelle avec elle ; elle l’aide, la conseille, fait son possible pour la préserver et garder intact le peu d'innocence qu'il lui reste… Comme le ferait une vraie maman. Leur lien est extrêmement fort et Alice est sans conteste la personne la plus importante dans la vie de Lola : elle passe avant tout et tout le monde et il n’y a rien qu’elle ne ferait pas pour la protéger. Sa sœur, c’est sa vie - et c'est la même chose pour Alice. Elle voit Lola comme un modèle, la considère comme la seule personne digne de confiance et n'est vraiment elle-même qu'en sa présence. Entre les deux sœurs Garnier, c'est à la vie à la mort et rien ni personne ne pourra jamais les séparer. Extrait de ma fiche de ma présentation : - Citation :
- « Il était comment Papa ? » Un peu surprise par cette question sortie de nulle part, je tournais la tête vers la frimousse innocente de ma petite sœur, plantant mes yeux dans son regard triste. Je la fixais sans rien dire, incapable de trouver les mots justes. Que pouvais-je bien répondre à cela ? Je n’avais pas envie de lui mentir mais la vérité lui ferait mal (et ce n’était probablement pas ce qu’elle avait envie d’entendre). « Avant, je veux dire. Il était comment ? », insista-t-elle sans lâcher mon regard. Je reportais le mien sur l’écran de télévision, toujours aussi silencieuse. Je la connaissais assez bien pour savoir qu’elle ne baisserait pas les bras avant d’avoir obtenu ce qu’elle voulait. Je n’avais pas d’autre choix que de lui répondre. « Il était différent », rétorquais-je enfin sans entrer dans les détails. Je tournais à nouveau la tête pour lui adresser un sourire réconfortant. Elle n’avait pas besoin d’en savoir plus. Notre vie était déjà bien assez compliquée comme cela, pas besoin d’en rajouter en lui parlant de notre enfance ou de la façon dont notre père était devenu le monstre qu’on connaissait. « Et Maman ? », murmura-t-elle, comme si elle avait peur d’aborder le sujet. Nous ne parlions jamais de notre mère – qui était plus une génitrice qu’une véritable mère, d’ailleurs. Elle avait abandonné le foyer familial peu de temps après la naissance d’Alice et notre père s’était retrouvé tout seul pour s’occuper de nous. Du haut de mes sept ans, j’avais fait tout mon possible pour l’aider et rendre cette période moins difficile ; je jouais les mamans de substitution et lui donnait un coup de main pour m’occuper de ma sœur et des tâches ménagères. Mais cela n’avait pas suffi et je l’ai regardé sombrer et se détruire un peu plus chaque jour sans rien pouvoir y faire. « Elle était jolie ? » Je soupirais. Pas parce que j’étais agacée par ses questions mais parce que j’en voulais à ma mère d’être partie comme cela, du jour au lendemain. Alice avait dû grandir toute seule et même si je faisais mon possible pour la protéger et être à ses côtés, je n’étais pas sa mère. « Elle était très belle », répondis-je avec un petit sourire. « Tu lui ressembles beaucoup. » Je n’avais rien gardé de ma mère. J’avais brûlé toutes les photos, jeté toutes les affaires, déchiqueté tous les mots… Il ne restait plus rien, si ce n’est un vague souvenir à la fois doux et amer qui ne cessait de me hanter chaque jour. Je revoyais son visage. Ses cheveux blonds comme les blés qui contrastaient parfaitement avec la chevelure brune de mon père, ses grands yeux verts, son sourire bienveillant… Malgré tous mes efforts, je ne parvenais pas à l’oublier. Pas plus qu’à la détester, d’ailleurs. Je continuais secrètement à espérer qu’un jour, elle frapperait à la porte et que tout redeviendrait comme avant. Ridicule, pas vrai ? Elle avait probablement refait sa vie et elle ne devait pas penser à nous. Ni au mal qu’elle nous avait fait. Elle se moquait bien de savoir que son ancien compagnon avait tout laissé tomber, qu’il avait baissé les armes et lâchement abandonné la partie. Qu’il avait préféré se réfugier dans la boisson pour noyer son chagrin plutôt que de s’occuper de ses deux petites filles qui avaient besoin de lui. Qu’il lui arrivait parfois d’être violent, de dire des choses encore plus blessantes que les coups, de se retrouver dans des états pitoyables devant sa fille de quinze ans qui n’a rien demandé à personne. Je me fichais qu’il s’en prenne à moi parce que j’étais assez grande pour le gérer (dû moins, c’est ce que je me répétais pour essayer de m’en convaincre). Mais il n’avait pas le droit de rejeter sa colère sur Alice. « Heureusement que tu es là. » Sa voix m’arracha à mes pensées et je baissais les yeux vers elle avant de passer un bras autour de ses épaules pour l’attirer à moi et lui faire un câlin. Histoire de la réconforter et de lui assurer que tout irait bien. Je n’étais pas en mesure de lui promettre que ce serait le cas mais je ferai mon possible pour qu’elle grandisse sans trop de casse, malgré cet équilibre familiale plus que bancal. Je n’avais pas le droit d’abandonner. Je n’avais pas le droit de baisser les bras. Elle avait été assez déçue comme cela. Elle comptait sur moi et je ne pouvais pas la décevoir. Je ne me le pardonnerai pas. Son bonheur passait avant le mien et la savoir heureuse était tout ce qui comptait. J’allais terminer mes études de droit, trouver un travail digne de ce nom et l’emmener avec moi, loin de cette maison où nous avions tant de mauvais souvenirs et de cette vie qu’elle n’avait pas méritée. Ce n'était plus qu'une question de temps.
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